Contemporaine

L’année où je t’ai rencontré

L'année où je t'ai rencontré

 

Titre : L’année où je t’ai rencontré
Auteur :
 Cecelia Ahern
Editions : Milady (Collection feel-good)
Genre : Contemporaine
Sortie : 14 novembre 2018
Pages : 416
Prix : 18.20€ en broché / 9.99€ en E-book

 

 

Résumé

Jasmine aime deux choses : sa sœur, Heather, et son travail. Lorsqu’elle est licenciée, elle découvre qu’elle ne sait pas qui elle est réellement.
Matt aime deux choses : sa famille et l’alcool. Sans eux, il sombre.
Le chemin de ces deux personnages se croise le soir du réveillon du nouvel an. Ils ont du temps à ne savoir qu’en faire et se trouvent tous les deux à la croisée des chemins. Au fur et à mesure que l’année s’écoule, entre nuits étoilées et journées tranquilles, Jasmine et Matt nouent une amitié aussi surprenante qu’inattendue. Parfois, il faut savoir s’arrêter pour mieux se remettre en route.


avis 6

Merci à Netgalley et aux éditions Milady pour leur confiance

Je ne lis pas trop de livres contemporains en règle générale, car ces derniers ne m’accrochent pas toujours, mais j’ai été agréablement surprise par ce roman.

Jasmine est une jeune femme qui court partout, qui n’a jamais le temps pour rien, jusqu’au jour où elle se fait virer et qu’elle se retrouve à ne pas avoir le droit d’aller travailler pour la concurrence pendant un an. À partir de là, elle va se retrouver face à elle-même, ce qu’elle n’a pas fait depuis sa plus tendre enfance. Elle va vite se rendre compte qu’elle ne sait pas qui elle est et que depuis des années, elle ne cesse de courir pour essayer de fuir cette confrontation.

Elle va alors se retrouver à temps plein chez elle. C’est là qu’elle va commencer à faire plus attention à son voisinage et plus particulièrement celui d’en face. Matt, un homme connu, qui travaille pour une radio et qui a tendance à faire énormément polémique. Tous les soirs il rentre bourré et fait énormément de bruit dans la rue. Au début elle ne fera que le regarder de loin tout en le jugeant par rapport à ce qu’elle sait de lui. Rapidement elle va finir par créer un lien avec cet homme et se rendre compte qu’il y a autre chose sous cette carapace.

Ce qui est agréable dans cette histoire, c’est qu’on découvre deux personnages torturés à leur manière. Ils sont perdus dans leur vie et au contact l’un de l’autre, ils vont s’entraider sans même s’en rendre compte.

Le sujet des jugements est mis en avant. En effet, Jasmine à une sœur trisomique et depuis des années elle ne vit que pour cette dernière, même si elle est très autonome. Sans doute a-t-elle peur d’être confronté à sa propre personne ? Mais entre sa sœur qui vit ce handicap et son voisin sur qui elle a des préjugés à cause de ce qu’il montre de lui lors de son émission de radio, Cecelia Ahern nous montre beaucoup de tolérance dans ce livre.

En effet, elle nous montre que les gens ne sont pas forcément ce qu’on pense ce qu’ils sont. Leurs apparences, leurs façons d’être peuvent être des carapaces, mais une fois celle-ci percée on découvre une tout autre personne.

On parle de deux personnes qui se reconstruisent le temps d’une année. L’un grâce à l’autre. Deux personnes détruites et perdues qui ne savent plus où aller, ni même que faire.

En conclusion, j’ai aimé découvrir l’écriture de Cecelia Ahern ainsi que ce roman. Une histoire douce, qui aborde divers sujets. Celui de la reconstruction et des préjugés. Une belle histoire !

4

«Elle a toujours su où elle allait. Contrairement à moi. C’est moi qui ne sais absolument pas ce que je fais et qui n’ai aucun PLAN. Cette prise de conscience me frappe de pleins fouets et je ne peux plus respirer. Si on me demandait quels sont mes rêves, mes espoirs et mes désirs, je serais incapable de répondre. Si on me demandait de mettre à exécution un plan, je ne saurais pas par où commencer.
Je me sens totalement perdue.»

 

8 commentaires sur “L’année où je t’ai rencontré

  1. ça a l’air bien. Question : reste-t-il amis, ou est-ce que cela tourne à la romance ? J’ai un petit budget pour acquérir des romances dans ma bibliothèque, mais si ça reste du feel-good, ce n’est pas moi qui gère. il faut donc que je sois sélective…

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